Coucou

Chaque novembre, la France se pause. Le 13 novembre 2015, Paris lived one of the darkest nights in its modern history. That evening, several coordinated attacks struck the city at once. In cafés, outside a stadium, and at the Bataclan concert hall.

Nine years later, le 13 novembre still shapes how many people live, gather, and move through the city and the country. Today, we honor those to understand how France remembers and how Paris heals.

On y va ?

— Dorianne

Louise : J'avais un rendez-vous mardi dans la région de l'Arc de Triomphe, et comme une idiote j'ai choisi d'aller en taxi. Il y avait une interruption du trafic et j'ai été bloquée trente minutes dans un bouchon.

Paul : Oui, c'était le 11 novembre, le jour de la commémoration de l'Armistice. La date est symbolique : le 11 du 11 à 11 heures.

Louise : Ah oui, j’avais oublié. C’est donc pour ça qu’il y avait du monde !

Paul : Oui, les Champs-Élysées étaient fermés, et le président est venu raviver la flamme du Soldat inconnu.

Louise : Ça se fait encore, les minutes de silence pour les morts ? Je pensais que c’était seulement dans les cimetières ou pendant les enterrements.

Paul : C’est une marque de respect. Une minute, c’est court, mais ça peut paraître long quand tout le monde fait silence. J’aime bien cette tradition, c’est une façon de ne pas oublier.

Louise : Je comprends que c’est pour se recueillir, mais je n’ai jamais eu l’occasion de le faire. Personne n’est décédée autour de moi, et je ne suis jamais allée visiter une tombe.

Paul : Alors je t’emmènerai au cimetière du Père-Lachaise ! Il y a des tombes de personnalités célèbres, peut-être voudras-tu faire une minute de silence pour quelqu’un là-bas.

En France, la mort est un moment de respect et de recueillement. Après un décès, la famille organise une cérémonie puis un enterrement ou une crémation. La fête des morts était le 2 novembre et certaines familles sont peut-être passées au cimetière pour déposer des chrysanthèmes, une fleur résistante au froid, de couleur jaune, rose ou blanche. C’est une façon de se souvenir et d’honorer les défunts.

En France, les cimetières sont des lieux publics, gérés par les communes. Ils accueillent toutes les personnes, quelles que soient leur religion ou leurs croyances. Même si certains espaces peuvent être réservés à une communauté (comme un carré musulman ou israélite), le cimetière reste un lieu laïque et ouvert à tous. On s’y rend pour se recueillir, entretenir les tombes et montrer du respect envers ceux qui reposent là.