🐓 Le jardin urbain

Coucou

While it’s quite haute cuisine to use flowers in vegetarian dishes, it’s not every day you see vegetables growing in flower pots. Au moins, not until I spotted tomatoes, lettuce, and herbs sprouting next to geraniums and lavender during a walk along Lac Léman (or Lake Geneva en anglais) last month.

Now that the last canicule of summer is (hopefully) behind us, I’m back in Mexico and Riley is back in France where it’s officially la rentrée scolaire. Just like everyone else, we’re getting back into our rhythm.

And this newsletter is back too. Fresh, seasonal, and pleines de bonnes choses. Just like a late-summer salad. Bon appétit !

On y va ?

— Dorianne

Dorianne raconte : Alors que je me promenais au bord du lac, j’ai vu des personnes en salopettes vertes, installées à des tables derrière une camionnette, distribuant des légumes.

J’ai pensé : « Tiens, c’est le marché ? » Mais il n’y avait pas d’autres stands. Je me suis approchée pour écouter ce que les personnes disaient.

Le jardinier : « Je vous mets aussi des tomates ? Vous voulez un peu de céleri ? »

Il tendait un sachet rempli de légumes à une dame en jogging, qui ne semblait pas venue faire ses courses, mais semblait avoir terminé une séance de course. Elle avait encore les joues toutes rouges.

Je lui ai demandé : « Pardon, vous vendez ces légumes ? »

Le jardinier : « Non, ce sont les légumes de la ville. On les distribue tous les mercredis après-midi. Vous pouvez regarder là-bas, il y a un de nos potagers. Vous voulez une salade, des carottes ou des petites tomates ? »

Avec mon sac rempli de légumes frais, je suis allée voir ce fameux potager. Et en effet, à la place de fleurs, il y avait des carottes qui pointaient leur nez, des courgettes sous leurs larges feuilles, du céleri, des courges.

Des légumes pour remplacer des fleurs, quelle belle idée !

À Vevey, en Suisse, la commune a lancé un projet original : transformer certains espaces publics en jardins potagers urbains. Ces potagers sont entretenus par les services de la ville, parfois en lien avec des associations locales.

Les légumes récoltés sont redistribués gratuitement aux passants, tous les mercredis après-midi, dans différents quartiers. C’est un moyen de sensibiliser à l’agriculture urbaine, de renforcer le lien social, et d’offrir des produits frais aux habitants.

Ce projet fait partie d’un mouvement plus large, visible aussi à Lausanne, Genève ou Fribourg, qui vise à rendre la ville plus verte, plus comestible et plus humaine.